Les procédés de traitement des eaux usées, bien qu’ils permettent la régénération d’une eau propre dépourvue de contaminants, génèrent également la production d’un résidu peu intéressant, soit les boues. Ces boues sont souvent davantage déshydratées de façon à augmenter leur siccité et ainsi diminuer leur volume. La disposition de ce déchet peut représenter des coûts significatifs au sein des industries, c’est pourquoi plusieurs tentent d’optimiser leur procédé de déshydratation avec la chimie.
Le polymère est le produit chimique à préconiser pour l’accomplissement d’une déshydratation efficace. Celui-ci agit comme une longue chaîne présentant plusieurs sites d’accroche où la boue peut s’agripper et s’agglomérer. Lorsque cette interaction est stable et solide, l’eau se retire de la boue permettant ainsi la formation de gros flocs de boue. Ces amas de flocs peuvent par la suite être compressés mécaniquement par différents types d’équipements pour obtenir une boue à plus haute siccité.
Dans la majorité des cas, le polymère cationique, c’est-à-dire chargé positivement, est celui à préconiser pour optimiser la déshydratation des boues. Deux différentes structures de polymère sont offertes sur le marché : les polymères à chaînes linéaires et les polymères à liens croisés. Encore une fois, ce sont les propriétés de la boue qui vont dicter quel polymère répond le mieux à vos besoins.
Dans le domaine du traitement des eaux usées, les boues les plus communément traitées sont celles provenant des fosses septiques, des fosses scellées, des systèmes biologiques et des industries agroalimentaires. Certains types de boues tels que celles provenant des abattoirs, par exemple, possèdent une proportion élevée en huile et graisse ce qui peut souvent nuire au procédé de déshydratation. Lorsque le bâtiment ne peut être connecté au système d’égout municipal, l’utilisation d’une fosse scellée devient une solution intéressante. Il s’agit en fait d’un gros réservoir robuste où l’eau usée peut s’accumuler jusqu’à tant qu’un camion vidangeur vienne la retirer. Habituellement, ces réservoirs sont vidangés de façon régulière, ne permettant pas à un écosystème bactérien de s’installer et biodégrader les eaux contaminées. C’est pourquoi les boues issues des fosses scellées sont souvent beaucoup plus liquides et contiennent peu de fibres. Ce qui est tout le contraire de ce qui se passe à l’intérieur d’une fosse septique et d’un système de traitement biologique. Les micro-organismes présents dans ces eaux usées se développent et permettent une décomposition efficace de la matière organique. Par l’action métabolique de ceux-ci, il est également possible d’observer une diminution des huiles et graisses présentes dans les boues. Bref, les propriétés de la boue vont non seulement être influencées par la source de production, mais également par les conditions d’entreposage.
Lorsque les boues sont riches en fibres (ex : résidu de papier hygiénique) et que la proportion d’huile et graisse est faible, les polymères à chaîne linéaire offrent habituellement une efficacité impressionnante pour la déshydratation. Toutefois, nous avons remarqué que certains types de boues sont plus problématiques. Heureusement, nos polymères à liens croisés AQ-8560, AQ-8561, AQ-8565 se sont révélés très performants pour ces cas plus difficiles. Tout de même, il faut savoir que déterminer le meilleur polymère à préconiser pour déshydrater vos boues demeure empirique.
Heureusement, notre équipe d’experts possède le savoir-faire qu’il vous faut. Il nous fera plaisir de se rendre sur votre site afin de déterminer le polymère le plus performant pour votre type de boues à déshydrater.